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Avec Ouibus, la SNCF va submerger la France d'autocars

Par Le 04/09/2015

(Crédits : DR)

Pour répondre à l'arrivée massive de la concurrence des autocaristes sur le marché français, la SNCF lance ce vendredi une offre autocar d'envergure : 130 lignes vers 46 destinations.

La SNCF entre à son tour dans la bataille de l'autocar. Moins d'un mois après la libéralisation de ce marché en France avec la promulgation de la loi Macron le 7 août, la société ferroviaire frappe fort en musclant sa filiale autocariste IDBus rebaptisée Ouibus tout en proposant des tarifs très agressifs. Sa taille est appelée à doubler avec un réseau de 130 liaisons (dont 7 de nuit) vers 46 destinations dont 35 en France et les prix d'appel sont fixés à 5 euros l'aller simple.

« Notre objectif est de monter jusqu'à 8 millions de voyages proposés en 2018 », a expliqué Rachel Picard, directrice générale de SNCF Voyages.

Trois cents emplois directs seront créés pour assurer ce développement.

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Ingenico: les rumeurs sur Worldpay restent à confirmer.

Par Le 04/09/2015

31/08/2015 à 17:09

(CercleFinance.com) - Ingenico poursuit son mouvement de repli lundi sur fond de rumeurs quant à une éventuelle acquisition du spécialiste britannique du traitement des paiements Worldpay.

A une demi-heure de la clôture, l'action du groupe français reculait 2,6% à 108,5 euros.

Le titre avait corrigé de presque 8% vendredi après que la rumeur d'une offre sur Worldpay pour un montant supérieur à six milliards de livres sterling ait éclaté.

Dans une note publiée ce matin, les analystes d'Invest Securities reviennent sur les éventuelles implications d'une telle opération.

'Ingenico nous a indiqué vendredi ne pas commenter les rumeurs', prévient tout d'abord le bureau d'études, qui réitère sa recommandation d'achat sur le titre ainsi que son objectif de 128 euros.

S'il juge l'opération 'peu probable' compte tenu de la taille de la cible (8,9 milliards d'euros), l'intermédiaire estime qu'un rachat de Worldpay n'est pas inenvisageable financièrement, mais qu'il devra intégrer une composante titres très importantes (six milliards d'euros).

L'analyste estime que l'opération présente de surcroît un véritable intérêt stratégique, dans la mesure où elle permettrait à Ingenico d'accélérer son développement dans les services de paiement.

Enfin, Invest évoque une acquisition 'génératrice d'importantes synergies de revenus', tant avec la division de terminaux de paiement qu'avec les filiales GlobalCollect et Ogone.

'Ceci pourrait même permettre à l'opération d'être relutive en dépit de la composante titres importante', assure le professionnel.

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Air France brandit la menace de licenciements secs, ce qui serait une première

Par Le 04/09/2015

(Crédits : © Gonzalo Fuentes / Reuters)
La direction a indiqué ce vendredi que, à défaut de négociation de nouvelles mesures d'amélioration de la productivité du personnel, elle réduirait ses capacités de 10% sur le long-courrier. Ce plan d'attrition se traduirait, selon certaines sources, par 3.000 ou 4.000 suppressions de postes, notamment des départs contraints. Ce serait une première dans l'histoire d'Air France.

Ce serait un coup de tonnerre à Air France qui pourrait provoquer des remous sociaux. Ce vendredi, en comité central d'entreprise, le Pdg de la compagnie française, Frédéric Gagey, a brandi la menace de licenciements secs en cas d'échec des négociations avec les syndicats sur des accords d'amélioration de la productivité du personnel dans le cadre du Plan Perform.

L'exemple de British Airways

A défaut de parvenir à conclure de tels accords qui permettraient à la compagnie d'atteindre une profitabilité de 700 millions d'euros d'ici à deux ans et de garantir la taille du réseau de destinations, la direction menace de réduire ses capacités en sièges de 10% d'ici à 2017, en fermant un certain nombre de lignes déficitaires, comme l'a fait British Airways au début des années 2000.

"Cette diminution du réseau entraînerait une réduction de la flotte d'au moins 10 avions long-courriers (...) et aura des conséquences sur l'emploi qui rend envisageable le recours à des départs contraints dans toutes les catégories de personnels", a expliqué le PDG au CCE selon des sources syndicales.

Si la direction se refuse à fournir des chiffres précis de suppressions de postes, "le calcul est pourtant simple" font remarquer deux sources internes: «Le retrait d'un avion équivaut à 300 emplois supprimés ». Soit environ 3.000 emplois pour 10 avions, tandis que des sources syndicales, citées par Reuters, parlent plutôt de 4.000 postes. Un niveau qui pourrait néanmoins être atteint avec le retrait de 14 gros-porteurs, le scénario le plus sombre de ce plan d'attrition.

Il serait présenté aux conseils d'administrations d'Air France-KLM et d'Air France les 1er et 2 octobre puis présenté au CCE le 5 octobre.

La moitié des lignes long-courrier déjà dans le rouge

Pour la direction, ce scénario alternatif permettrait de stopper l'hémorragie sur le long-courrier où la moitié des lignes sont dans le rouge. L'objectif est d'atteindre un niveau de 15% à 20% de lignes déficitaires.

Une telle attrition aurait également des conséquences  sur les investissements:

"Air France ne prendrait pas livraison des B787 commandés", explique-t-on en interne.

Redresser cette partie du réseau constitue la priorité du groupe. Une éventuelle filiale low-cost long-courrier comme l'a évoqué "Les Echos", si elle voyait le jour, ne serait que "marginale, sur quelques lignes", assure-t-on dans l'entourage de Frédéric Gagey. Pour rappel, le groupe martelait ces dernières années ne pas croire à un tel modèle.

Une première dans l'histoire d'Air France

Des départs contraints constitueraient un coup de tonnerre au sein de la compagnie dans la mesure où, à l'exception de 36 personnes à la fin d'un plan de 900 suppressions de postes en 1992, jamais Air France n'a connu de plan de licenciements en 82 ans d'existence.

Les différents plans de départs ont tous fait appel au volontariat, un système censé "fonctionner à tous les coups", comme l'assurait ces dernières années la direction. 
Un séisme qui risquerait de provoquer des remous sociaux.

Quelle sera l'attitude du gouvernement ? «Il y a quelques années, le gouvernement avait exigé qu'un plan de départs soit moins lourd de 1.000 personnes », se souvient-on en interne. Pour autant, l'Etat français ne détient que 17% du capital d'Air France-KLM et ne fait plus la pluie et le beau temps au sein de la compagnie.

Pas de baisse de rémunération

Frédéric Gagey espère éviter ce plan d'attrition.« L'idée est de poursuivre les négociations et de tirer les conclusions fin septembre », explique un de ses proches. L'ultimatum est lancé. Pour autant, sauf à décaler le calendrier, il est impossible de trouver un accord sur des mesures aussi importantes en moins d'un mois. Les négociations avec les syndicats sont en effet bloquées, notamment avec les le SNPL, le syndicat national des pilotes de ligne. Pourtant, la direction estime un accord « aisé à négocier » puisque l'idée est d'instaurer un temps de travail dans les standards européens sans évolution de la rémunération. L'écart de productivité avec les concurrents est évalué à « 15 à 20% » par la direction.

Un bel été

Le discours de la direction est troublé par la bonne performance économique réalisée cet été. Difficile en effet d'annoncer des licenciements quand on est en passe de revenir dans le vert pour la première fois depuis 2007.

L'été a été très bon grâce à des volumes de trafic importants et d'une baisse de recette unitaire moins forte que celle observée les mois précédents. «Cela nous permet de coller à nos prévisions budgétaires », fait valoir la direction. Pour rappel, aucune prévision financière pour cette année n'avait été communiquée.

 « Le carburant a fait l'été. Le delta avec les autres compagnies est resté le même », précise une autre source.

Enfin, un plan d'attriton ne ferait pas l'impasse d'une amélioration de la productivité pour le personnel qui resterait dans l'entreprise. "Elle sera obtenue par la négociation de nouveaux accords collectifs ou par la dénonciation des accords existants", explique-t-on. La double peine en fait.

 

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Natalie Massenet, la créatrice de Net-a-Porter, rend son tablier

Par Le 04/09/2015

L'anglo-américaine Natalie Massenet a fondé Net-a-Porter en 2000. Il est devenu une filiale du suisse Richemont en 2010.
L'anglo-américaine Natalie Massenet a fondé Net-a-Porter en 2000. Il est devenu une filiale du suisse Richemont en 2010. (Crédits : Reuters)
La fondatrice de Net-a-Porter, le site de luxe en ligne promis à une union avec l'italien Yoox, renonce à prendre la présidence exécutive de la future entité.

La reine de la mode abdique. Natalie Massenet, ancienne rédactrice de mode et fondatrice du site d'e-commerce de luxeNet-a-Porter, a confirmé sa démission.  Elle était pressentie pour devenir présidente exécutive de la nouvelle entité issue de la fusion prévue avec un autre site de luxe en ligne, l'italien Yoox. Elle ne sera pas non plus membre du conseil d'administration précise ce dernier dans un communiqué.

     | Lire aussi: Yoox et Net-a-Porter prévoient un mariage grand luxe

Elle part avec une enveloppe de plus de 100 millions de livres (136 millions d'euros), rapporte la presse anglo-saxonne.

Marchetti prend les commandes

C'est Federico Marchetti, le Pdg du groupe italien qui prendra les rênes de la future entreprise. Dans une interview accordée au mois de juillet à la spécialiste mode du Financial Times, ce dernier avait évoqué le style managérial plutôt solitaire et laissant peu de place au partage de Natalie Massenet.

Il a toutefois réagi mercredi soir dans un tweet à l'annonce du départ de celle qui devait devenir sa collaboratrice.

("En tant que confrère entrepreneur, je dois dire 'chapeau bas' à Natalie Massenet!")

Le luxe.com en ébullition

Cette démission s'inscrit dans une période d'ébullition dans la distribution de luxe. Longtemps méfiant à l'égard de la vente en ligne, les grands groupes du secteur tendent désormais à s'y intéresser, convaincus par les perspectives de croissance de l'e-commerce haut-de-gamme. LVMH s'est ainsi offert les services d'un ancien d'Apple, tandis que de nouveaux acteurs des médias tentent également de se positionner.

 

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Marine : DCNS et Piriou se partagent un contrat de 160 millions d'euros

Par Le 04/09/2015

La Direction générale de l’armement a commandé au groupement mené par les chantiers navals Piriou, auxquels sont associés les sociétés KERSHIP et DCNS,  la réalisation de quatre Bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) destinés à la Marine nationale.
La Direction générale de l’armement a commandé au groupement mené par les chantiers navals Piriou, auxquels sont associés les sociétés KERSHIP et DCNS, la réalisation de quatre Bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) destinés à la Marine nationale. (Crédits : DCNS)
Le ministère de la Défense a commandé au groupement mené par les chantiers navals Piriou, auxquels sont associés DCNS et Kership, la réalisation de quatre Bâtiments de soutien et d'assistance hauturiers (BSAH) destinés à la Marine nationale.Le montant du contrat est évalué à 170 millions d'euros pour la réalisation des quatre BSAH et cinq ans de Maintien en condition opérationnelle (MCO).

Une bonne nouvelle pour les chantiers navals de Bretagne. La direction générale de l'armement (DGA) a notifié mi-août au groupement mené par les chantiers navals Piriou, auxquels sont associés les sociétés DCNS et Kership, la co-entreprise créée en 2013 par Piriou (55%) et DCNS (45%), la réalisation de quatre Bâtiments de soutien et d'assistance hauturiers (BSAH) destinés à la Marine nationale, dont deux sont en option. Le montant du contrat total est évalué à 170 millions d'euros pour la réalisation des quatre bâtiments et cinq ans de Maintien en condition opérationnelle (MCO). C'est la deuxième commande t remportée par Kership auprès de la marine nationale.

Les deux premiers bâtiments seront livrés en 2018 et les deux suivants, dont la commande sera confirmée l'année prochaine, seront livrés en 2019. A travers Kership, DCNS propose "un catalogue complet de navires d'entrée et de milieu de gamme adossés aux références françaises, du patrouilleur hauturier aux navires spécialisés de soutien (bâtiments multi-missions B2M et BSAH), a expliqué le directeur des programmes de DCNS, Pierre Legros dans un communiqué conjoint publié par DCNS, Piriou et Kership.

Les trois partenaires se partagent le contrat

Kership assurera la conduite de ce programme. Parallèlement, Piriou assure la conception et la construction des navires. Cotraitant pour les études à caractère militaire, DCNS fournira des systèmes de communication embarqués et sera en charge du Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) sur une durée pouvant aller jusqu'à 5 ans.

"Ce contrat constitue un socle important de notre plan de charge en France pour les trois prochaines années et le pari réussi d'une offre à la fois convaincante sur les plans technique et prix et d'une solution industrielle basée sur une production à 100% en France", a expliqué le PDG de Piriou, Pascal Piriou, dans le communiqué conjoint.

Selon le ministère, ce marché représente plus de 150 emplois directs sur une durée de quatre ans dans divers métiers industriels ou de forte technologie. "Il verra la construction des navires, l'intégration à bord des équipements et les essais d'ensemble réalisés en Bretagne, avec de nombreuses PME sous-traitantes dont le savoir-faire et l'expertise sont reconnus", a-t-il précisé.

Quelles missions?

Ces navires multi-missions polyvalents de 70 mètres de long remplaceront cinq bâtiments de trois types différents : bâtiments de soutien de région, remorqueurs de haute mer et remorqueurs ravitailleurs. Ils pourront embarquer un équipage de 17 marins ainsi que 12 personnels supplémentaires, notamment des plongeurs et leurs matériels. "Répondant à la fois à un besoin militaire et interministériel, les BSAH seront utilisés dans le cadre de l'emploi des forces et dans le domaine de l'action de l'État en mer, a expliqué le ministère de la Défense. Embarcation de travail d'environ 8 mètres
Embarcations semi-rigides

Les BSAH qui auront une autonomie d'environ 30 jours d'opérations sans ravitaillement, assureront trois types de missions : le soutien des forces (remorquage d'antennes, de cibles, assistance aux bâtiments de surface et sous-marins en cas de besoin...), la sauvegarde des personnes et des biens (sauvetage en mer, assistance à navires en détresse, protection de l'environnement) et le soutien de région (remorquages d'engins, travaux dans les ports militaires...). Ils sont notamment capable de mettre en œuvre un barrage flottant antipollution, de transporter des armes et munitions et d'apporter un soutien à un sous-marin en escale.

 

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Voiture autonome : un marché à plus de 500 milliards d'euros en 2035

Par Le 04/09/2015

L'équipementier automobile français Valeo travaille sur un projet de voiture autonome dont il a déjà présenté à la presse une première démonstration.
L'équipementier automobile français Valeo travaille sur un projet de voiture autonome dont il a déjà présenté à la presse une première démonstration. (Crédits : PHILIPPE WOJAZER)
[ Auto - Salon de Francfort ] D'après une étude du cabinet AT Kearney, les constructeurs automobiles ne capteront qu'une partie seulement de ce marché. La moitié de ce marché représentera les ventes de voitures autonomes, tandis que l'autre moitié sera essentiellement constitué des services et systèmes associés.

Le marché de la voiture autonome pourrait représenter plus de 500 milliards d'euros à l'horizon 2035 mais les constructeurs d'automobiles n'en capteront qu'une partie et devront manoeuvrer avec vigilance face aux "nouveaux entrants", selon une étude publiée vendredi.

Les services et systèmes associés compteront pour la moitié de la valeur

Selon cette étude du cabinet de consultants AT Kearney, les technologies de véhicules sans chauffeur, sur lesquelles travaillent la plupart des grands groupes automobiles, vont s'imposer par étapes dans les 20 prochaines années et atteindre 17% de la valeur du marché automobile mondial à cet horizon.

Mais "l'achat de véhicules autonomes ne comptera que pour moitié" de ce gâteau de 515 milliards d'euros promis à ce secteur,"l'autre étant composée d'applications et de services et des systèmes de sécurité active associés", prévient AT Kearney dans ce rapport divulgué à 10 jours de l'ouverture du salon automobile de Francfort.

Le grand rendez-vous européen de l'automobile, organisé tous les deux ans en alternance avec le Mondial de Paris, va mettre en vedette cette année les technologies connectées et autonomes, vues comme un des grands axes de développement de ce secteur dans les prochaines années.

Des voitures semi-autonomes déjà en service

Une tendance confirmée par AT Kearney, qui voit les technologies autonomes se répandre par étapes dans les véhicules neufs. Certains modèles haut de gamme, notamment allemands, proposent déjà une conduite semi-autonome dans les embouteillages, avec des régulateurs de vitesse perfectionnés, mais la réglementation interdit encore aux conducteurs de lâcher le volant.

La plupart des constructeurs et équipementiers oeuvrent par ailleurs à la mise au point de modèles capables de se déplacer sans action humaine sur l'accélérateur, le frein ou le volant.

Les entreprises lorgnent sur le temps libéré

Ces véhicules bardés de capteurs vont donner du temps libre aux occupants devenus tous passagers. Ce temps libre est convoité, selon AT Kearney, par les "nouveaux entrants" venus du monde de la haute technologie (Google, Apple, Microsoft...) via des services connectés.

"Dans une industrie à faible marge comme l'automobile, les constructeurs et équipementiers courent le risque de laisser les revenus à haute valeur ajoutée aux nouveaux entrants s'ils ne sont pas vigilants", résume le cabinet de consultants.

L'étude insiste aussi sur le saut psychologique nécessaire avant de confier sa sécurité à une machine. "Les constructeurs devront faire beaucoup de pédagogie pour expliquer les bénéfices apportés par la voiture autonome" et "rassurer les clients sur la sécurité en mode de conduite autonome et sur la protection de leurs données", soulignent ses auteurs.

 

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Les services déconcentrés de l’État s’adaptent à la nouvelle carte des régions

Par Le 04/09/2015

Si la région Languedoc-Roussillon est ratachée à Midi-Pyrénées (et que Toulouse prend la main), que va devenir l'Hôtel de région Montpellier ?

Si la région Languedoc-Roussillon est ratachée à Midi-Pyrénées (et que Toulouse prend la main), que va devenir l'Hôtel de région Montpellier ? (Crédits : DR)

 

[ #Regionales 2015 ] Le gouvernement a désigné les nouveaux "chefs-lieux" provisoires des nouvelles régions. Il n’y a pas de surprise. En revanche, la nouvelle organisation conduit l’État à supprimer des postes de préfets régionaux et de directeurs d’agences régionales de santé. Des mesures compensatoires sont prévues pour les villes perdant leur statut de préfecture régionale.

Le gouvernement ne s'est pas pris la tête. Lors du Conseil des ministres du 31 juillet, pour désigner les chefs-lieux des 7 nouvelles régions qui, le 1er janvier 2016, se substitueront par regroupement aux 16 régions actuelles (6 autres restant inchangées), il a choisi les villes les plus peuplées des nouvelles régions.

Sont donc élues : Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Rouen et Toulouse. Le chef-lieu de la région Alsace/Champagne-Ardennes/Lorraine, c'est-à-dire le lieu d'implantation de la future préfecture de région, avait déjà été fixé par la loi du 16 janvier 2015. Et, bien entendu, il s'agit de Strasbourg.

Mais attention, comme le prévoyait la loi de janvier 2015 instituant 13 régions métropolitaines au lieu des 22 actuelles, ce choix des « capitales » n'est pas définitif. Les chefs-lieux définitifs seront fixés avant le 1er octobre 2016, après avis des conseils régionaux issus du renouvellement des assemblées qui interviendra lors des élections des 6 et 13 décembre prochains.

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Une baisse de l'impôt sur les sociétés est-elle envisageable dès 2016 ?

Par Le 04/09/2015

Les entreprises bénéficieront-elles d'une baisse de l'impôt sur les sociétés en 2016 ?
Les entreprises bénéficieront-elles d'une baisse de l'impôt sur les sociétés en 2016 ? (Crédits : © Dado Ruvic / Reuters)
Pour accélérer la reprise, le gouvernement pourrait-il faire un dernier geste en faveur des entreprises avant la fin du quinquennat ? Plusieurs éléments rendent cette hypothèse crédible.

C'est une certitude ! L'impôt sur les sociétés commencera à reculer... en 2017. C'est gravé dans le marbre, écrit noir sur blanc dans le Pacte de responsabilité. Selon les termes de ce pacte, cette baisse se prolongera même jusqu'en 2020, année au cours de laquelle le taux nominal de l'IS atteindra 28%.

Le gouvernement peut-il accélérer le calendrier ? Le projet de loi de finances 2016 comprendra-t-il un allègement du taux de l'IS, comme l'espèrent les organisations patronales et tout particulièrement la CGPME ?

Actuellement, un tiers des entreprises installées en France, soit 1,4 million d'entre elles, relève de l'IS dont le taux nominal s'élève à 33,3% des bénéfices, contre 22,15% en moyenne dans les pays de l'Union européenne. Avec un tel taux, la France est, avec la Belgique, le pays qui, dans l'Union européenne, taxe le plus lourdement les bénéfices même si de nombreuses niches fiscales -CICE, crédit impôt-recherche (CIR)... permettent de réduire la note. Selon le Conseil des prélèvements obligatoires daté de (2010), le taux d'imposition moyenne des entreprises du CAC 40 n'était que de 8 %. Celui des PME était de 22 % et celui appliqué aux très petites entreprises s'élevait à 28 %.

Consolider la reprise

Que risque le gouvernement à agir ainsi ? Après un premier trimestre encourageant, au cours duquel le PIB a fait un bond de 0,7%, la croissance tricolore a connu une panne au second, l'activité ayant été nulle. Si la prévision de croissance annuelle du gouvernement, fixée à 1%, est atteignable, le 1,5% de croissance visé en 2016 l'est moins. Les résultats des dernières enquêtes de conjoncture laissent les économistes perplexes tant les incertitudes sont fortes. La plupart d'entre eux indiquent que le semblant de reprise ne s'explique que par la chute des prix des matières premières, notamment du pétrole, du recul de l'euro face au dollar et de le la faiblesse des taux d'intérêts. Bref, il suffirait qu'un seul de ces facteurs exogènes disparaisse pour que la reprise soit étouffée dans l'œuf. Une hypothèse qui laisse par ailleurs penser que la politique économique du gouvernement n'est pas véritablement capable d'influer positivement sur la croissance.

Faire reculer le chômage : l'enjeu

Après les déclarations enflammées de Manuel Valls, le Premier ministre, et d'Emmanuel Macron en faveur des entreprises, ce nouveau geste ne serait pas une incongruité. Le risque de déplaire aux Frondeurs du Parti socialiste et à l'aile gauche de la majorité compte peu au regard des effets potentiellement positifs d'une baisse du taux d'IS. Même symbolique. Si celle-ci incite les entreprises à embaucher enfin, permettant au nombre de demandeurs d'emplois de reculer enfin, le gouvernement aura gagné son pari. Et François Hollande, qui a fait du recul du chômage la condition sine qua non de sa candidature en 2017, sera un candidat parfaitement légitime. Si les chefs d'entreprises n'attendent plus qu'un symbole fort pour embaucher, une baisse du taux de l'IS pourrait bien être celui-ci. En outre, sachant que le budget 2016 sera le dernier à être pleinement exécuté lors du quinquennat, le gouvernement a peut être intérêt à agir ainsi pour espérer récolter les fruits de cette stratégie juste avant les élections présidentielles.

Renforcer l'attractivité

Cette mesure fiscale aurait un autre avantage : améliorer l'attractivité de la France, si chère à François Hollande.Régulièrement classée parmi les pays attirant le plus d'investissements étrangers, la France voit ses positions menacées. En Europe, elle subit surtout la concurrence du Royaume-Uni et de l'Allemagne.

Les paradis fiscaux européens, comme l'Irlande où le taux de l'IS s'élève à 12,5%, ou les pays qui ont récemment baisse leur taux d'IS - c'est le cas de l''Italie où il est passé de 33% à 27,5% en 2014 - lui taillent déjà des croupières.

Sachant qu'en 2014, les 1.014 décisions d'investissement recensées par Business France ont créé ou maintenu 26.535 emplois, qu'un salarié sur sept dans le secteur marchand travaille pour une entreprise étrangère, l'exécutif n'a pas d'autre choix que de soigner l'attractivité du site France.

Si le ministère des Finances décide à baisser le taux de l'IS, il pourrait permettre au chef de l'Etat de tenir en partie une promesse faite en 2012. " L'impôt sur les sociétés aura un taux de 35 % pour les grandes entreprises, de 30 % pour les entreprises de taille intermédiaire et de 15 % pour les petites et moyennes entreprises, de façon là encore à encourager le développement, la création, l'initiative et à apporter le soutien de l'Etat vers des entreprises qui créent de l'emploi et qui développent nos territoires ", avait promis le candidat François Hollande. En raison de son coût, estimé à plus de 2 milliards d'euros, cette promesse était jusqu'ici oubliée.

Justement, le gouvernement a-t-il les moyens de ses ambitions ? Compte tenu du niveau taux effectif de l'IS, le gouvernement ne plomberait pas véritablement les recettes fiscales de l'Etat en abaissant de quelques points le taux nominal avant l'échéance 2017. Parce que l'assiette de l'IS est totalement mitée par les niches fiscales, qui permettent aux entreprises et en particulier aux plus grandes d'entre elles d'abuser de l'optimisation fiscale, son produit est plus faible en France qu'en Irlande où le taux de l'IS est trois fois inférieur à celui de la France, comme le précise l'Institut de recherches économiques et fiscales (IREF).

Le produit de l'IS est en chute libre

Par ailleurs, l'exécutif a compris depuis longtemps que ce n'est pas avec le produit de l'IS qu'il pourrait redresser les comptes publics. L'absence de reprise véritable, la montée en puissance du CICE plombent en effet les recettes d'IS. En 2014, son produit a chuté de 25,1 % par rapport à 2013 pour s'élever à 33,1 milliards d'euros, ce qui représente un manque à gagner de 11,9 milliards d'euros.

A titre de comparaison, l'impôt sur le revenu a rapporté l'année dernière 69,5 milliards d'euros à l'Etat, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques 14,6 milliards d'euros, et la TVA 142,6 milliards d'euros. On comprend les regrets de François Hollande d'avoir supprimé la TVA sociale décidée lors du quinquennat précédent...

Sacrifier quelques points d'IS ne serait pas insurmontable d'autant plus que la France, comme la plupart de ses voisins, profite actuellement de la faiblesse des taux d'intérêts pour se financer via l'endettement. Selon l'Agence France Trésor, le montant de l'encours de la dette négociable s'élevait 1.571 milliards d'euros en juillet, contre 1.386 milliards d'euros fin 2012. Soit une augmentation de 13,3% !

Un geste de plus en faveur des entreprises

Si le gouvernement devait faire ce choix, cette baisse du taux nominal de l'IS s'ajouterait aux nombreuses mesures déjà prises par le gouvernement dans le cadre du Pacte de responsabilité pour réduire la pression fiscale pesant sur les entreprises. Après le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) contenu dans le Pacte de ... compétitivité et lancé en 2014 qui permet de réduire la facture de l'IS, les entreprises ont vu reculer le taux des cotisations familiales depuis le 1er janvier 2015 et elles peuvent profiter depuis avril du suramortissement de l'investissement. Le Pacte prévoit également une suppression en 2016 de la contribution exceptionnelle à l'IS acquitté par les entreprises réalisant plus de 250 millions d'euros, dont le taux était passé de 5% à 10,7% en 2013, et de la C3S en 2017.

 

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Migrants : des citoyens organisent l'aide dans plusieurs pays européens

Par Le 04/09/2015

Partout en Europe, les citoyens trouvent des solutions locales pour venir en aide aux réfugiés.
Partout en Europe, les citoyens trouvent des solutions locales pour venir en aide aux réfugiés.(Crédits : REUTERS/Alexandros Avramidis)
L'Europe fait face à un afflux sans précédent de réfugiés. Alors que les gouvernements tergiversent, peinant à trouver une solution, les citoyens multiplient les initiatives pour aider les réfugiés.

Venir en aide aux réfugiés avec ses moyens, voilà ce que font de nombreux citoyens à travers l'Europe alors que les demandeurs d'asiles affluent et que les leaders de l'Union européenne cherchent une solution commune.

Le 4 septembre, l'ONU a appelé à répartir au moins 200.000demandeurs d'asile au sein de l'Union européenne, avec la contribution de tous les pays membres. La Commission européenne table, quant à elle, sur 160.000. Or, la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque refusent toute politique de quotas.

Pour résoudre cette situation, les gouvernement pourraient s'appuyer sur les nombreuses initiatives citoyennes au sein de l'Europe. Tour d'horizon des plus innovantes.

Les actions des Européens envers les réfugiés

  • En Allemagne et en Autriche, des start-up, une applications et un site pour connecter réfugiés et locaux

L'une des premières priorités est de loger les réfugiés. La plupart vivent dans des camps, souvent à l'extérieur de la ville, sans côtoyer les résidents locaux, rendant difficile l'intégration dans le pays. Ayant compris la nature du problème, une jeune berlinoise avait en novembre 2014 mis sa chambre à la disposition d'un demandeur d'asile malien, alors qu'elle partait quelques mois au Caire. A la suite de cette expérience, elle a créé avec son copain un site internet " Refugees welcome " (Flüchtlinge Willkommen), qui met en relation des demandeurs d'asile avec des personnes prêtes à les accueillir chez elles en Allemagne et en Autriche. Les voyageurs et locaux se contactent en ligne, pour que les premiers logent temporairement et gratuitement chez les seconds. L'association trouve, alors, le futur colocataire et aide à financer les coûts d'hébergement, via des micros donations. 184 personnes ont été placées pour l'instant. Les inscrits viennent d'Afghanistan, du Burkina Faso, du Kenya, du Mali, du Niger, du Nigeria, d'Irak, d'Iran, du Pakistan, de Russie, du Sénégal, de Somalie et de Syrie.

Toujours à Berlin, des startups apportent une assistance aux réfugiés, en fournissant des formations, de l'aide à la création d'entreprise ou en favorisant la prise de contact avec des Allemands, comme le raconte le correspondant de Libération à Berlin. Par exemple, la startup Über den Tellerrand kochen(cooking outside the box) intègre les réfugiés en proposant de cuisiner pour créer des liens. La plateforme Workeer,  elle, offre 300 emplois dans l'administration, les services à la personne ou la gastronomie aux migrants.

A Dresde, où le mouvement anti-immigration Pegida est très présent, des jeunes entrepreneurs, des firmes Heinrich & Reuter Solutions et Saxonia Systems, ont créé une application. Elle donne aux réfugiés l'accès aux services locaux et aux informations locales, rapporte le Washington Post. Un outils précieux qui répond à des questions telles que : quelle est l'adresse des autorités locales qui s'occupent des questions d'immigration ?

  • Au Royaume-Uni et en Irlande, l'hospitalité et les dons s'organisent

Répondre à l'urgence consiste aussi à apporter des biens aux réfugiés. Les dons britanniques affluent à Calais. A tel point que les associations sont dépassées, selon Libération. Ce mouvement de solidarité, récent, répond aux attaques anti-migrants orchestrées par les tabloïds anglais, fin juillet. Un groupe Calaid,né sur Facebook, organise l'apport de ces dons. "Nous avons récolté 85.000 livres (116.000 euros) en un mois", explique James Fisher, un des membres, à Libération. Sur une plateforme de Crowdfunding, l'association a récolté 11.331% de la somme demandée (1.000 pound soit 1.365.70 euros) ! Ces fonds financent les allers-retours entre Londres et Calais et le travail en collaboration avec les organisations sur place.

Recevoir les migrants avec hospitalité, voilà le but du mouvementCity of sanctuary. Afin d'atteindre cet objectif, il a créé un réseau de villes "fières d'accueillir des réfugiés". Sheffield a été la première en octobre 2005. Depuis, plus de 40 villes, au Royaume-Uni et en Irlande, font partie du réseau, dont Birmingham, Bristol, Londres, Leicester et Glasgow. Elles s'engagent à offrir des opportunités pour créer des liens entre les locaux et les réfugiés et à former une coalition entre les organisations qui s'occupent des demandeurs d'asiles.

  • En Grèce, les habitants créent des camps

Afin de recevoir les réfugiés arrivant chaque jour sur l'île de Lesbos, des résidents locaux ont fondé leur propre camp d'accueil, géré par des volontaires. Parmi ceux-ci, se trouve le village « All Together », fondé par Efi Latsudi. Elle et son équipe ont créé des hébergements temporaires pour près de 80 personnes, selon le Gardian. Un autre camp se trouve derrière le restaurant de Melinda Mc Rostie. Elle y accueille 150 réfugiés, auxquels elle donne trois repas par jour, grâce aux dons des touristes et des locaux.

  • En France, un site propose d'héberger des réfugiés

Sur le modèle du dispositif allemand « Refugees welcome »(Flüchtlinge Willkommen), le site CALM, Comme A La Maison, met en relation des réfugiés mal logés ou sans domicile fixe avec des particuliers, depuis janvier 2015. Il s'appuie sur une communauté grandissante de citoyens souhaitant s'engager sur l'accueil des réfugiés et, à terme, sur une plateforme web qui permettra un impact plus important. Ce dispositif veut répondre, au-delà de l'hébergement, au besoin important et grandissant d'inclusion socio-professionnelle des réfugiés en France. L'accueil dure entre deux semaines et neuf mois.

En quatre jours, le site a reçu près de 600 propositions d'hébergement, selon Libération et 50 réfugiés, en provenance de Syrie, d'Erythrée ou du Soudan, ont fait une demande. Afin de poursuivre son développement, le site va lancer une campagne de crowdfunding fin septembre, selon France Info.

  • En Espagne, des villes s'associent et l'Église contribue

Afin d'aider la centaine de milliers migrants qui arrivent en Europe, Madrid et Barcelone se sont associées pour former un "réseau de villes", indique le site l'Indépendant. Les deux cités, dirigées depuis les dernières élections par des conseils municipaux de gauche formés de mouvements de citoyens, ont critiqué la gestion par le gouvernement espagnol de la crise des migrants. Pour améliorer la réception des réfugiés, la mairie de Barcelone a rencontré des ONG locales pour organiser l'enregistrement des migrants arrivant dans la ville et pour les placer dans des familles prêtes à les accueillir.

L'Eglise assiste, également, les migrants. Les programmes de la fondation Tierra de Todos et Cardijn association, créés par le Diocèse de Cádiz et Ceuta, ont aidé 3.536 personnes l'année dernière, selon le Gardian, avec des cours de langues, l'accès aux premiers secours ou l'apport de soins aux plus âgés... Par ailleurs, un programme propose aux jeunes des appartements pour quelques mois, le temps de se construire une vie. Tandis qu'un service d'urgence reçoit les arrivants afin qu'ils se reposent et prennent contact avec leurs famille. 

Ces deux initiatives ne sont qu'un des nombreuses mobilisations dans le pays, répertoriées sur une page Facebook, qui se propose de faire connaitre et partager les action d'aide aux réfugiés.

  • En Hongrie, les dons s'organisent

Les action partent parfois de simple constat. C'est le cas du groupe Migszol (Migrant Solidarity) qui s'est formé à Szeged, au sud de la Hongrie, selon le Gardian. Des amis ont remarqué les réfugiés dormant autour de la gare sans aucune protection contre le froid. Ils créent alors une page Facebook pour récolter du matériel pour eux. 1.000 membres s'inscrivent en quatre jours. L'initiative prend une ampleur nationale et les donations affluent, jusqu'à 6m forints ( 18.8750 euros) en août, selon le Gardian. Aujourd'hui, 2.600 membres adhérent à la page et 200 bénévoles viennent en aide à prés de 800 migrants chaque jour, en s'occupant par exemple de payer leurs factures d'électricité et d'eau.

  • En Italie, un village défend un réfugié et un centre s'autogère 

En Italie, un village s'est uni pour défendre un réfugié. A Capriglio, dans le Piedmont, les 281 habitants ont fait appel de la déportation d'un demandeur d'asile de 23 ans,  Abu Talb Mridha,selon le Gardian. La commission de Turin, ayant décidé de son retour au pays, le Bangladesh ne faisant pas partie des États listés par l'Italie pour l'assistance humanitaire.

Plus au sud, à Rome, des volontaires viennent tous les jours accueillir les migrants au  centre culturel Baobab, qui héberge 300 réfugiés venant principalement d'Érythrée, de Somalie et du Sud Soudan. Les bénévoles offrent des repas, apportent des vêtements et répondent aux besoins des arrivants. Ce centre, unique, est « autogéré » par la communauté Érythréenne depuis des années, selon le site liberties.

  • En Islande, les citoyens se mobilisent pour l'asile

Parfois, les citoyens rappellent à leur gouvernement le devoir d'assistance. En Islande une page Facebook, rejoint par 5% des 330.000 habitants, demande à ce que le pays accepte davantage de réfugiés fuyant le conflit syrien. Les organisateurs précisent vouloir accueillir et assister les réfugiés, contredire les discours « haineux » et faire pression sur le gouvernement. En effet, celui-ci avait annoncé la réception de 50 réfugiés syriens, un nombre jugé dérisoire pour les 17.000 personnes ayant rejoint la page.

 A la suite de l'initiative, le Premier ministre Sigmund David Gunnlaugsson a annoncé qu'une commission composée de plusieurs ministres serait chargée de déterminer combien de réfugiés seraient acceptés, ajoutant que le gouvernement n'avait pas de quota prédéterminé. Pour prouver la capacité de l'île à recevoir des réfugiés, la page Facebook rappelle l'éruption soudaine du volcan Eldfell, en 1973 sur les petites îles Westman, à la suite de laquelle 4.000 personnes sont arrivées en Islande. Selon les statistiques nationales, le pays de 323.000 habitants, a accueilli 1.117 immigrés en 2014 et il compterait actuellement 99 réfugiés et 210 demandeurs d'asile selon l'ONU, rappelle ITélé.

  • En Serbie, une organisation informe le réfugiés

La Serbie a elle-même connu la guerre, et les réfugiés qui vont, malheureusement, avec. Cet expérience est une des raisons qui poussent les habitants de la capitale à se  mobiliser massivement pour venir en aide aux migrants, selon Libération.

A Belgrade, une organisation non gouvernementale Asylum Info Center, créée en août, fournit des informations aux demandeurs d'asile dans la capitale. Elle met des ordinateurs à disposition des réfugiés. Ils peuvent aussi parler à des avocats, des psychologues et des volontaires qui les informent sur le droit d'asile dans le pays, et les institutions médicales, si besoin. Le tout dans plusieurs langues.

 

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Dans Economie

La Chine sanctionne trois sociétés, coupables d'avoir fait plonger les marchés

Par Le 04/09/2015

Pékin accuse trois sociétés d'avoir fait plonger la bourse de Shanghaï. Celle-ci a perdu 30% depuis juin.
Pékin accuse trois sociétés d'avoir fait plonger la bourse de Shanghaï. Celle-ci a perdu 30% depuis juin. (Crédits : © Toby Melville / Reuters)
Des amendes de près de 453 millions de yuans d'amendes ont été infligées à trois sociétés chinoises, dont une liée à Alibaba, pour des actions illégales sur les marchés. Ces activités seraient, d'après le régulateur du marché chinois, à l'origine de la chute des Bourses, dont celle de Shanghaï.

Le régulateur du marché chinois a infligé des amendes à trois compagnies, dont Hundsun, liée à Alibaba, totalisant 453 millions de yuans (71 millions de dollars) pour s'être livrées à des "activités boursière illégales" qui seraient à l'origine de la chute des Bourses.

Une économie au ralenti

Cette démarche intervient au moment où les autorités chinoises déploient des efforts intenses pour renflouer les marchés financiers après que l'indice de Shanghai a plongé de 30% en trois semaines depuis la mi-juin après avoir progressé de 150% en un an.

La baisse continue des marchés vient se greffer sur des inquiétudes quant à un ralentissement de la croissance chinoise, deuxième économie du monde, qui ont secoué les Bourses mondiales.

La Commission de régulation du marché des actions (CSRC) a également confisqué un total de 151 millions de yuans de"revenus illégaux" appartenant aux sociétés Hundsun Network Technologies Service Co, Mecrt Corp, et Hithink RoyalFlush Information Network Co, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Les dirigeants "avertis"

Ces trois sociétés avaient créé des systèmes permettant d'investir en Bourse sans s'identifier, ce qui leur permettait de réaliser des profits en fournissant "sciemment" des logiciels à des clients non avertis, a expliqué la CSRC. Ces agissements ont "durement perturbé le marché des actions", souligne-t-elle.

La CSRC avait lancé ses investigations en juillet. Elle a indiqué avoir infligé des amendes et averti les dirigeants des trois compagnies. La filiale du géant du commerce en ligne Alibaba Ant Financial détient 20% de Hundsun Technologies.

     | Lire aussi: Crise chinoise: Pékin fait porter le chapeau à un journaliste

Hundsun Technologies a terminé en baisse de 3,14% à la Bourse de Shanghai tandis que, à l'inverse, Hithink RoyalFlush Information Network a gagné 2,19% à la Bourse de Shenzhen mercredi, dernier jour d'activité avant une fête chômée.

 

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Dans Economie

TGV Barcelone-Paris : le concessionnaire placé sous contrôle judiciaire

Par Le 18/07/2015

L'entreprise TP Ferro n'a pas réussi à amener ses créanciers ainsi que les Etats français et espagnol à restructurer sa dette.
L'entreprise TP Ferro n'a pas réussi à amener ses créanciers ainsi que les Etats français et espagnol à restructurer sa dette. (Crédits : reuters.com)
La société TP Ferro, concessionnaire de la ligne à grande vitesse entre Perpignan en France et Figueras en Espagne, a demandé à être placée sous administration judiciaire faute d'un accord pour restructurer sa dette.

Décidément, la ligne TGV entre Barcelone et Paris n'en finit plus de rencontrer des obstacles sur la voie. La société TP Ferro, concessionnaire de la ligne à grande vitesse entre Perpignan en France et Figueras en Espagne, a demandé à être placée sous administration judiciaire, faute d'un accord pour restructurer sa dette.

L'entreprise, détenue à parts égales par les groupes de BTP espagnol ACS et français Eiffage, a déposé cette demande auprès du tribunal de commerce de Gérone en Espagne (nord-est), selon un communiqué.

Elle explique ne pas avoir eu d'autre choix, après l'échec des négociations entamées avec ses créanciers ainsi que les Etats français et espagnol pour restructurer sa dette, qui arrivait à échéance le 31 mars.

Elle avait à l'époque obtenu du tribunal un délai de quatre mois supplémentaire pour tenter de trouver une solution.

Les activités de la concessions menacées ?

Eifface et ACS, "soucieux du maintien du service public et de laisser un délai à la recherche d'une restructuration de la dette de TP Ferro avec les concédants et les prêteurs, ont donné à TP Ferro les moyens de poursuivre l'exploitation de la section internationale dans les mêmes conditions de haut niveau de sécurité, de fluidité et de régularité qu'auparavant", assure TP Ferro dans le communiqué.

Le concessionnaire ferroviaire assure aussi que ce nouveau développement "ne signifie pas nécessairement la fin des activités de la concession".

Son objectif et celui de ses actionnaires est de trouver "une solution pérenne à la précarité actuelle et non soutenable de son modèle économique", assure-t-il.

Selon la presse, les difficultés de TP Ferro s'expliquent par la faiblesse du trafic et le concessionnaire aurait réclamé, en vain, une rallonge de 34 millions d'euros aux gouvernements français et espagnol.

TP Ferro avait conclu en 2005 des prêts pour un montant total de 532 millions d'euros afin de financer le projet.

La ligne à grande vitesse entre les deux villes a été mise en service en décembre 2010, sur un tronçon comportant un tunnel de 8,3 kilomètres de long à travers les Pyrénées qui a coûté en tout 1,1 milliard d'euros.

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Plus de 20 000 éleveurs au bord du dépôt de bilan

Par Le 18/07/2015

Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, a révélé des chiffres inquiétants concernant l'élevage français. L'enquête de France 3.

Ce sont des chiffres inquiétants qu'a révélés Stéphane Le Foll. Selon le ministre de l'Agriculture, plus de 20 000 éleveurs (une exploitation sur 10) seraient au bord du dépôt de bilan. A Acigné (Ille-et-Vilaine), France 3 a rencontré un producteur laitier en difficulté.

Frédéric Simmoneaux perd de l'argent; il vend 1 000 litres de lait pour 300 euros, soit 50 euros de moins que les coûts de production. Il flanche et ne peut honorer beaucoup de factures. "J'ai la chance d'avoir des fournisseurs très compréhensifs. J'en use, j'en abuse, mais je n'ai pas le choix", confie-t-il.

Action urgente réclamée

Hier soir, jeudi 16 juillet à Corcieux (Vosges), des éleveurs ont pris d'assaut une laiterie industrielle et en ont bloqué les accès. Le ton est monté avec la conductrice d'un camion.

"Le prix du lait s'est effondré de 15% depuis la fin des quotas laitiers. Les éleveurs de bovins et de viande vendent à perte aussi. Les cours ne remontent pas malgré les engagements des industriels et de la grande distribution", rapporte le journaliste Jean-Marc Cholet. Les sénateurs s'inquiètent de la fragilité de l'élevage français. Les éleveurs entendent poursuivre leurs actions tout l'été.

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Les stations-service pratiquent toujours des prix très élevés

Par Le 18/07/2015

Les stations-service situées sur les axes autoroutiers sont pointées du doigt. L'essence y est vendue plus cher qu'ailleurs. La marge faite sur le carburant est pourtant bien inférieure aux bénéfices dégagés sur les ventes de bonbons et sandwiches.

Direction les vacances. Une équipe de France 2 est partie sur l'autoroute au sud de Paris. Après avoir passé le premier péage, le journaliste s'arrête sur une aire d'autoroute pour y faire un plein de provisions. De quoi boire et de quoi manger. Total des courses : 30,30 euros.

"C'est un peu cher. Sans compter qu'on paye l'autoroute en plus", assure une jeune femme au micro de France 2. D'autres vacanciers s'étaient mieux préparés. "On a tout acheté au supermarché. L'eau, le fromage blanc, le jus d'orange au supermarché", indique une vacancière.

Moitié prix par rapport à l'autoroute

L'équipe de France 2 se rend alors dans le supermarché situé à près de cinq kilomètres. Alors que le sandwich coûtait 4,80 euros à la station, il est vendu 2,57 euros dans le supermarché, soit 87% d'écart. Mais c'est encore pire pour le paquet de chips puisqu'il y a une différence de 178%. La note des huit mêmes produits achetés en supermarché atteint ainsi 14,91 euros, soit moitié prix par rapport à l'autoroute.

Les écarts sont plus faibles sur les carburants : seulement 11%, mais tout de même dix euros de plus en moyenne pour un plein.

Dans Economie

Sécheresse : l’inquiétude grandit chez les agriculteurs

Par Le 18/07/2015

La sécheresse s’étend en France. Au total, 41 départements sont concernés par un ou plusieurs arrêtés préfectoraux imposant des restrictions à l’usage de l’eau. Des mesures de crise ont même été prises dans certaines zones. Résultat, seuls les prélèvements prioritaires sont autorisés, de quoi inquiéter les éleveurs et les agriculteurs. "C'est la catastrophe. Et je suis un exemple parmi d'autres", s'alarme Patrice Brachet, qui élève 330 vaches pour le lait.

Des parcelles de maïs sacrifiées

Si la sécheresse se poursuit, il n'y aura plus de nourriture pour les animaux d'ici quelques semaines. Et pour cause, dans les champs, plus de la moitié du maïs est sacrifié : "Par rapport aux restrictions d'irrigation que nous avons, nous avons sacrifié à peu près 50% des parcelles", assure l'éleveur. Et la situation n'est pas prête de s'arranger : "On nous a dit : 'Mardi on ferme les robinets'", déplore Patrice Brachet.

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Grèce une sortie de crise possible avec sacrifice?

Par Le 18/07/2015

Tout le monde est aux courants des derniers et actuelle déboires de l'états Grecque avec ces créanciers. J'ai pour ma part sûrement trouvez une solution avec pas mal de sacrifices pour les faire sortir de ce problème.

Voici ce que j'ai à proposer:

• Vendre aux moins 50% du plus grand port du Pays. (Permettra de gagner plus de manière rapide..)

• Diminuer les dépenses militaires. (Permettra de dépensez moins..)

• Faire plus de contrôle fiscaux dans les entreprises. (Permettra de gagner plus..)

• Proposer des subvention pour les industriels qui accepterons de fabriquer et produire en Grèce. (Les subvention permettrons d'encourager la productions locales..)

• Proposer des incubateurs pour les Star-Up. (Afin d'aider à la créations d'emploi et de nouvelle technologie pouvons les pousser vers l'avant..)

A savoir que l'économie de la Grèce c'est cela 242,2 Milliard de PIB.. et 317 Milliard de Dette Publics..

Bien que je soit pas un PRO de l'économie et du bourbier Grecque, j'aimerais que tous d'entre vous donniez votre avis dans les commentaires!

Dans Economie

Peut-on échapper totalement aux impôts en vivant en France ?

Par Le 14/07/2015

Etre « invisible permanent » des services fiscaux en France : réalité ou utopie ? Eviter au maximum tout contrôle fiscal en France : possible ou pas possible ? Si oui, que faut-il faire, ou ne pas faire ?

Stop aux impôts, ne pas payer d'impôts en France

« Invisible permanent » pour l’administration fiscale ?

Habiter en France [*] et DOM et ne jamais payer d’impôts, aller et venir ainsi librement, sans bourse délier, ce doit être tentant pour beaucoup de monde ! Sur Internet, nos boîtes aux lettres sont encombrées de spams vantant des « méthodes » infaillibles pour berner définitivement le fisc. Non gratuites, ces « méthodes » miraculeuses enrichissent à coup sûr leurs auteurs, qui eux, ne vivent pas en France, ou qui mettent leur argent à l’abri dans les territoires restant, ils sont encore nombreux dans le monde, qui ne sont pas très « regardants », et qui méconnaissent toute coopération fiscale, échange de renseignements, toute fiscalité en fait.

Beaucoup prospèrent encore, comme Panama, malgré les initiatives des pays du G20, et l’OCDE qui ne cessent d’évoluer dans les dispositifs et les moyens  contre la fraude et l’évasion fiscales internationales, mais surtout le blanchiment de l’argent sale via des paradis fiscaux, s’y ralliant même des pays, Etats, monarchies dont la vertu première n’était pas jusqu’ici de se préoccuper de tout cela, et qui ne rechignaient pas, au contraire, à accueillir dans leurs établissements bancaires des capitaux d’origine douteuse. Avec la cyber-criminalité, le blanchiment de l’argent venant de trafics de drogues, d’armes, de métaux précieux, de la prostitution, etc, est assimilé à une action criminelle, et passible des mêmes peines pour leurs auteurs.

Quand on regarde bien le système fiscal français, très dense, et couvrant un très large spectre d’activités, on comprend vite que tout, ou pratiquement tout, est imposé ou taxé. A part l’air qu’on respire (et encore, on y vient, avec les idées qui courent de taxe pénalisant  tous ceux qui, dans l’ensemble, polluent), tout est imposé, tant et si bien que, si un contribuable potentiel réussit à sortir d’un régime catégoriel, il retombe inéluctablement dans un autre (p.e. : on vend un immeuble pour réinvestir dans le capital de PME : on passera par les droits de mutation sur la vente, par l’impôt sur l’éventuelle plus-value immobilière, et même si l’opération de réinvestissement dans le capital de PME nous vaut une réduction d’impôt, mais sous certaines conditions à respecter, on sera « fichés » et « suivis » par le fisc).

En conséquence, à moins d’accepter de vivre en ermite et de ne rien posséder en propre, ni bien immobiliers ni mobiliers, de changer sans cesse de lieu de vie (difficilement compatible, on l’admettra, avec une vie de couple, encore plus avec une vie de famille), d’éventuellement utiliser des faux papiers, de fausses identités pour brouiller les pistes, prétendre pouvoir être totalement « invisible en permanence » pour les services fiscaux relève du charlatanisme et, donc, de l’utopie de la part de ceux qui l’affirment ou y croient !

A défaut, peut-on peut-être, du moins, se prémunir contre de possibles contrôles fiscaux ?

Réussir à esquiver les contrôles fiscaux ?

Cela dépend du statut : contribuable-« particulier » (vous et moi), ou « personnes morales » (sociétés). La réponse à cette question pourrait être plus positive que la précédente, mais elle ne le peut complètement, car le contrôle fiscal existe depuis que l’impôt déclaratif existe, et il existera toujours : il est étroitement dépendant des directives de Bercy, lesquelles dépendent directement de celles du ministre concerné et du gouvernement, et donc chaque année, d’un « programme » de vérifications ou contrôles : il doit être procédé à « tant » de contrôles (du bureau) de déclarations d’impôt sur le revenu et d’ISF entre autres, de même qu’il doit y avoir « tant » de vérifications de comptabilités (d’entreprises), et d’ECSFP (vérifications approfondies, mais au niveau des « particuliers », généralement dirigeants des entreprises vérifiées).  Cela dit, il est des comportements à bannir, et d’autres à adopter, pour maximiser ses chances d’échapper à l’attention du fisc.

Ce qu’il faut éviter de faire

  • Ne jamais répondre au fisc, même à une simple demande de renseignements non recommandée: même si la réponse n’est pas obligatoire, ne pas y donner suite classe le contribuable dans une catégorie « à surveiller » et « éveille les soupçons » ;
  • Ne jamais répondre à aucun courrier du fisc, même recommandé: l’intéressé(e) est catégorié(e) comme voulant frauder : c’est la porte ouverte aux pires ennuis, parfois irrattrapables ;
  • Ne pas tenter alors que c’est possible, de se rendre auprès du service des impôts qui a écrit, pour tenter de s’expliquer, comprendre, demander des explications: ne pas le faire est se priver bêtement d’une possibilité qui est offerte à tout le monde, et souvent cela est suffisant pour lever un malentendu ;
  • Ne pas se lancer brusquement dans des opérations inhabituelles ou (et) importantes (cela vaut surtout pour les sociétés) : automatiquement, lesdites opérations seront contrôlées ;
  • Ne jamais (ou souvent), respecter les délais (déclaratifs ; de paiement) : cela « classe » le contribuable dans la catégorie « à vérifier ».

Ce qu’il est en revanche conseille de faire

Outre l’inverse de ce qui précède (« ce qu’il faut éviter de faire ») :

  • Quand on ne peut pas respecter les dates-limite ( pour « X » raison), prévenir par courrier les services des impôts concernés et leur demander un délai, ou aller les voir ;
  • Si la situation « dépasse » la personne, demander conseil auprès d’un fiscaliste (expert-comptable ; avocat-fiscaliste ; autre) ;
  • Pour les sociétés qui se lancent dans des opérations complexes, il est conseillé d’interroger préalablement le service des impôts des entreprises, ou Bercy, sur sa validité, en lui exposant clairement le projet.

 

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Le PDG de Nintendo Satoru Iwata est décédé

Par Le 14/07/2015

Satoru Iwata était perçu comme assez rétif au changement. Il avait dans un premier temps résisté au développement vers les smartphones de crainte qu'il ne cannibalise les consoles, le métier traditionnel de Nintendo.
Satoru Iwata était perçu comme assez rétif au changement. Il avait dans un premier temps résisté au développement vers les smartphones de crainte qu'il ne cannibalise les consoles, le métier traditionnel de Nintendo. (Crédits : Reuters)
A la tête du groupe japonais de jeux vidéo depuis 2002, Satoru Iwata est mort à l'âge de 55 ans. Il a impulsé un changement stratégique au sein de son groupe en l'engageant dans le développement de jeux smartphones.

Nintendo est en deuil. Le directeur général du groupe nippon, Satoru Iwata, est mort d'une tumeur des voies biliaires samedi à l'âge de 55 ans d'une longue maladie, a annoncé lundi 13 juillet le groupe japonais spécialisé dans les jeux électroniques.

Satoru Iwata dirigeait le groupe depuis 2002, lui donnant un nouvel élan avec des consoles aussi emblématiques que les gammes DS (portables) et Wii (modèles de salon).Satoru Iwata avait engagé son groupe dans un partenariat avec la société japonaise DeNA dans le but de développer des applications pour les mobiles. Une action qui commençait à porter ses fruits qui sera clos fin mars 2015, Nintendo anticipe notamment un doublement de son bénéfice d'exploitation grâce à ce partenariat.

Toutefois, Satoru Iwata était perçu comme assez rétif au changement. Il avait dans un premier temps résisté au développement vers les smartphones de crainte qu'il ne cannibalise les consoles, le métier traditionnel de Nintendo.

Remplacé temporairement par deux hommes fort de Nintendo

Il sera dans un premier temps remplacé par deux personnes,Shigeru Miyamoto (créateur de jeux et personnages), et Genyo Takeda, un des actuels dirigeants de Nintendo.

Le nom de son remplaçant n'a pas été annoncé. Un administrateur important, Genyo Takeda, dirigera le comité chargé des funérailles, signe qu'il pourrait prendre le leadership, estiment les observateurs.

 

(Avec AFP et Reuters)

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Athènes et la zone euro parviennent à un accord, "le Grexit a disparu"

Par Le 14/07/2015

Le fonds de garantie des privatisations grecques proposé par l'Allemagne, et initialement envisagé au Luxembourg, serait finalement basé en Grèce.
Le fonds de garantie des privatisations grecques proposé par l'Allemagne, et initialement envisagé au Luxembourg, serait finalement basé en Grèce. (Crédits : Reuters)
Cet accord, qui survient après une nuit de tractations entre les dirigeants de la zone euro, donne le feu vert politique pour le lancement des négociations sur un troisième plan d'aide pour la Grèce. Une sortie du pays de la zone euro est évité, assurent François Hollande et Jean-Claude Juncker.

Publié le 13/07/2015 à 09:34. Mis à jour le 13/07/2015 à 12:50.

Après quelque 17 heures de négociations marathon, un accord a été trouvé entre la Grèce et ses créanciers. Le président du conseil européen Donald Tusk l'a annoncé sur Twitter:

"Le sommet de la zone a trouvé un accord à l'unanimité. Nous sommes tous prêts pour un programme d'aide pour la Grèce via le Mécanisme européen de stabilité (MES), avec des réformes sérieuses et un soutien financier."

Cela "permet à la Grèce de rester dans la zone euro, c'était l'objectif"

L'accord donne le feu vert politique pour le lancement des négociations sur un troisième plan d'aide pour la Grèce pour un montant évalué entre 82 et 86 milliards d'euros sur trois ans.

Le texte de l'accord dans son intégralité (version anglaise) :

 

"Les ministres des Finances seront chargés de définir les mesures d'accompagnement à court terme de la Grèce, le temps de sceller l'accord final", a annoncé François Hollande dans la foulée. Le président de la République s'est également montré satisfait, puisque cela "permet à la Grèce de rester dans la zone euro, c'était l'objectif".

"Le Grexit a disparu", a renchéri le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dans une brève déclaration à l'AFP.

Passage devant les Parlements nationaux

"Dans les prochains jours, mardi ou mercredi, les Grecs légiféreront. Le plan dans son ensemble devra être approuvé, mais aussi les premières actions" exigées par les créanciers, a précisé le président de l'Eurogroupe Dijsselbloem.

"Une fois que cela a été fait, nous aurons un Eurogroupe téléphonique, probablement mercredi, qui sera le signal pour les autres Parlements (...) mercredi, jeudi ou vendredi", a-t-il ajouté, rappelant que les Parlements sont souverains.

La France a prévu de solliciter son Parlement, ainsi que l'Allemagne, notamment. Angela Merkel a déclaré qu'elle recommanderait au Bundestag d'autoriser l'ouverture de négociations avec la Grèce sur un troisième renflouement.

Les principaux points de l'accord

Dans la liste de conditions à l'obtention d'un nouveau programme d'aide dressée par les dirigeants de la zone euro, la Grèce devra notamment:

  • Demander une poursuite du soutien du FMI à partir de mars 2016.
  • Adopter d'ici le 15 juillet des mesures de simplification de la TVA et en élargira l'assiette, réduira les retraites et l'institut de la statistique Elstat deviendra indépendant.
  • Réformer d'ici le 22 juillet son système judiciaire civil et mettre en œuvre les règles de l'Union monétaire sur le renflouement des banques hors appel aux finances publiques ("bail-in rules").
  • Fixer un calendrier clair pour mettre en œuvre les mesures qui suivent:
  • Réformer les retraites, mais également l'activité économique (en autorisant notamment le travail du dimanche et touchant en particulier les pharmacies, laiteries et boulangeries).
  • Privatiser son réseau de distribution électrique.
  • Mettre en œuvre des mesures de privatisation, en transférant notamment des actifs à un fonds indépendant basé en Grèce qui devra planifier une collecte de 50 milliards d'euros d'actifs dont les trois quarts seront utilisés pour recapitaliser les banques du pays et réduire la dette.
  • Réduire le coût de la fonction publique et réduire l'influence qu'a sur elle la sphère politique. Les premières propositions en la matière devront avoir été transmises d'ici le 20 juillet.

Ces critères ci-dessus sont le minimum exigé par les dirigeants de la zone euro pour que s'ouvrent des négociations avec les autorités grecques sur les points suivants:

  • Les besoins de financement d'Athènes sont situés entre 82 et 86 milliards d'euros et une décision sur une nouvelle aide s'impose d'urgence au vu de besoins de financement de 7 milliards d'euros d'ici le 20 juillet et de 5 milliards d'euros d'ici la mi-août.
  • Un éventuel nouveau programme du Mécanisme européen de stabilité (MES) devra intégrer l'apport d'un matelas de fonds propres de 10 à 25 milliards d'euros pour les banques.
  • Un reprofilage de la dette éventuel mais pas de décote nominale.

L'euro et la Bourse de Paris en hausse

Après l'annonce de l'accord, l'euro remontait légèrement face au dollar lundi matin. Vers 9h30 heure française, la monnaie unique valait 1,1157 dollar, contre 1,1149 vendredi soir. La devise européenne était même montée à 1,1194 dollar avant l'ouverture des marchés à 8h57.

La Bourse de Paris a pour sa part ouvert en nette hausse lundi matin (+1,67%), puis même accéléré, pour gagner plus de 2% dans les premiers échanges. A 9h heure française, l'indice CAC 40 prenait 82,07 points à 4.985,14 points. Vendredi il avait bondi de 3,07%.

(Avec AFP et Reuters)

 

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Dans Economie

Les aéroports doivent-ils acheter les maisons exposées au bruit des avions ?

Par Le 14/07/2015

Seuls les aéroports connaissant un trafic nocturne (entre 22h et 6 heures du matin) supérieur à 20 mouvements d'appareils commerciaux (atterrissage ou décollage) sont concernés par la proposition de l'Acnusa.
Seuls les aéroports connaissant un trafic nocturne (entre 22h et 6 heures du matin) supérieur à 20 mouvements d'appareils commerciaux (atterrissage ou décollage) sont concernés par la proposition de l'Acnusa. (Crédits : AFP)
L'Acnusa, l'autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires, propose que les riverains des aéroports les plus exposés au bruit la nuit puissent vendre leur habitation aux aéroports.

Les aéroports à partir desquels des avions décollent ou atterrissent la nuit doivent-ils racheter les habitations des riverains ? C'est l'une des propositions de l'Acnusa, l'autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires, dans sa lutte contre la gêne sonore des avions. « Il n'y a aucun doute que les nuisances sonores à un niveau élevé entraînent des effets dévastateurs sur la santé des gens », explique à La Tribune le président de l'Acnusa Victor Haïm.

Plan de gêne sonore

L'autorité administrative propose la mise en place d'un mécanisme de rachat des immeubles d'habitation situés dans les zones les plus bruyantes du plan de gêne sonore (PGS), qui délimite les zones dans lesquelles les habitants peuvent bénéficier d'une aide à l'insonorisation de leur logement. Concrètement il s'agit de la zone où le niveau de bruit est égal ou supérieur à 70 décibels (dB) en Lden, qui permet de définir le niveau de bruit pondéré perçu au cours d'une journée de 24 heures.

Pour rappel, une isolation, que financent les compagnies aériennes à travers une taxe, permet de réduire le niveau sonore de 45, 40 ou 35 dB. «Les Etats-Unis disposent d'un tel dispositif», explique Victor Haïm.

Orly et Toulouse concernés

Seuls les aéroports connaissant un trafic nocturne (entre 22h et 6 heures du matin) supérieur à 20 mouvements d'appareils commerciaux (atterrissage ou décollage) sont concernés par la proposition de l'Acnusa. Et plus précisément Orly et Toulouse avec respectivement 200 logements environ concernés pour le premier et 15 pour le second.

Pour l'Acnusa, les demandes de rachat devraient se faire avant un délai de 5 ans. Certains estiment qu'il ne faudrait pas de limite.

Quels prix?

Plusieurs problèmes surgissent face à cette proposition.

«Que feront les aéroports de ces logements achetés ? Ces terrains ne sont pas forcément utiles», fait remarquer un observateur.

Et sur quels prix se baser? L'Acnusa propose que les « modalités de calcul soient fixées par décret et ne doivent pas être inférieures au prix d'un immeuble équivalent situé en dehors du PGS ». Ce qui fait bondir un professionnel du transport aérien.

«Tout dépend de la date d'achat. La proposition de l'Acnusa a du sens pour ceux qui ont acheté avant la décision d'ouvrir l'aéroport (ce qui remonte à très longtemps). Ceux qui ont acheté un bien il y a quelques années, parfois à un prix «bon marché » du fait de la proximité de l'aéroport, pourraient donc faire une plus-value, alors qu'ils ont acheté en toute connaissance de cause ».

Achat en connaissance de cause

L'information est justement au coeur d'une autre proposition de l'Acnusa. Victor Haïm veut en effet clarifier l'information sur les nuisances sonores dans les transactions immobilières. Autrement dit que les personnes qui vont acheter une habitation, un terrain pour faire construire ou louer un bien soit informé « sur la nature et l'étendue des nuisances sonores aériennes ».

« Il faut que le niveau de bruit et le trafic de l'année précédente figurent dans les actes notariés », explique Victor Haïm.

Ce dernier souhaite que ces propositions soient reprises dans un projet de loi.

 

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Dans Economie

"Le gouvernement chinois ne pourra pas continuer à empêcher la chute des cours"

Par Le 14/07/2015

"La  libéralisation financière accrue en Chine marque la volonté du gouvernement de faire du renminbi une monnaie internationale mais aussi de limiter le ralentissement de la croissance en offrant un nouveau moyen de financement aux entreprises", explique Mylène Gaulard.
"La libéralisation financière accrue en Chine marque la volonté du gouvernement de faire du renminbi une monnaie internationale mais aussi de limiter le ralentissement de la croissance en offrant un nouveau moyen de financement aux entreprises", explique Mylène Gaulard. (Crédits : DR)
Si les Bourses de Shangaï et de Shenzen se sont reprises depuis quelques jours, les chutes de plus de 30%, survenues en juin et au début du mois de juillet, sonnent comme un avertissement. Selon Mylène Gaulard, maître de conférences à la Faculté d'économie de Grenoble, et auteure de "Karl Marx à Pékin" (éd. Demopolis)*, les indices devraient continuer à baisser. Une tendance qui va favoriser la fuite des capitaux, réduire les importations et pousser Pékin à vendre ses bons du Trésor de la zone euro et des Etats-Unis.

La Tribune - Pour quelle raison, le parti communiste chinois a laissé les petits porteurs emprunter aux banques pour pouvoir boursicoter ?

Mylène Gaulard. Très rapidement, et sûrement du fait des nombreux dirigeants politiques chinois souhaitant eux aussi placer leur épargne dans un secteur plus rémunérateur que l'immobilier, le gouvernement présenta très favorablement l'effervescence connue sur les marchés financiers, facilitant l'ouverture de 80 millions de nouveaux comptes auprès des courtiers depuis moins d'un an et une augmentation de 150% des cours boursiers. De même, pour inciter les investisseurs étrangers à placer leurs capitaux en Chine, le rapprochement des places boursières de Shanghai et Hongkong en novembre 2014 donna aux étrangers la possibilité d'acheter des titres en Chine continentale via Hongkong, et, réciproquement, les Chinois furent autorisés à acheter des titres de la Bourse de Hongkong.

Outre la volonté d'offrir aux catégories les plus riches un nouveau moyen de valoriser leur épargne, ce pas vers une libéralisation financière accrue marque la volonté du gouvernement de faire du renminbi (autre nom pour le yuan, ndlr) une monnaie internationale mais aussi de limiter le ralentissement de la croissance en offrant un nouveau moyen de financement aux entreprises.

Cela peut encourager les pratiques spéculatives...

Les dirigeants sont conscients des risques encourus par les pratiques spéculatives engendrées alors, c'est la raison pour laquelle l'ouverture de nouveaux comptes d'opérations sur marge fut interdite en janvier 2015 (pratique pourtant réhabilitée durant la récente chute des cours...). Mais avec la volonté de libéralisation financière souhaitée par le gouvernement afin de renforcer la confiance des investisseurs étrangers et faire du yuan une monnaie internationale, ainsi qu'en raison du besoin de limiter le ralentissement économique, le développement de secteurs spéculatifs comme l'immobilier ou la finance apparaît comme un pis-aller. Le grand risque de cette libéralisation financière poussée jusqu'au bout serait pourtant une sortie des capitaux du territoire, les placements effectués à l'extérieur de Chine étant manifestement beaucoup plus rentables... Depuis 2013, plusieurs économistes du Fonds monétaire international (FMI) avaient d'ailleurs averti la Chine des risques posés par cette libéralisation.

Pour quelle raison les petits porteurs se sont tournés avant tout vers les marchés financiers ?

Les petits porteurs ont été encouragés à investir sur les marchés financiers, notamment parce que la baisse des prix observée dans le secteur de l'immobilier depuis juin 2014 dans la majorité des grandes villes chinoises les incitait à trouver une nouvelle source de valorisation de leur épargne et à fuir des placements bancaires ne leur proposant que de très faibles taux d'intérêt. Malgré la libéralisation progressive des taux d'intérêt, les dépôts sont effectivement très peu rémunérés, et le marché financier chinois en plein essor apparaissait comme la seule possibilité de placement rentable pour les épargnants chinois, et ce d'autant plus que pour ces derniers les investissements sur les marchés financiers étrangers restent encore très contrôlés.

Ces particuliers empruntent auprès des banques pour investir. Mais une chute des valeurs boursières ne risque-t-elle pas de créer un effet boule de neige sur le système bancaire puisque ces derniers ne pourraient plus rembourser leurs emprunts ?

Il existe aujourd'hui plus de cent millions de petits porteurs sur le sol chinois, et contrairement à ce que nous connaissons en Europe et aux États-Unis, ce ne sont donc pas de grands investisseurs institutionnels qui détiennent la majorité des titres sur les marchés financiers. Or, ces petits investisseurs, dont certains ont même quitté leur travail ces dernières années pour se lancer dans cette activité à temps plein, se sont lourdement endettés pour acheter leurs titres, avec des opérations dites "sur marge". On considère que 25% des titres achetés l'ont été à crédit ces derniers mois, ce qui représenterait actuellement 8% à 9% de la capitalisation boursière de la place de Shanghai.

Évidemment, avec une dette totale des agents non financiers qui atteint déjà officiellement 230% du PIB, et une finance informelle, le fameux "shadow banking", qui représente au moins 50% du PIB, le système bancaire pourrait se retrouver impacté en cas de nouvelle chute des cours. Officiellement, le ratio de créances douteuses n'était que de 1,25% en 2014, ce qui est sans doute un chiffre sous-estimé dans un contexte de ralentissement de la croissance et une hausse de 112,65% des retards de paiement en 2014. Avant même la chute des cours sur la place de Shanghai observée entre le 15 juin et le 9 juillet 2015, une prochaine crise bancaire paraissait donc assez probable, avec notamment des collectivités locales surendettées incapables de rembourser leurs prêts.

Or, les difficultés de trésorerie que les grandes entreprises publiques (absorbant toujours une majorité des prêts bancaires officiels) risquent de rencontrer du fait de la baisse des cours boursiers pourraient renforcer les créances douteuses au sein du secteur bancaire traditionnel. De même, on oublie souvent qu'une partie du shadow banking transite par les banques, et l'incapacité des petits investisseurs à rembourser leurs prêts, dont le montant atteignait dernièrement plus du tiers de la valeur des titres achetés, pourrait se répercuter également par ce canal sur le système bancaire.

L'Europe et les États-Unis s'inquiètent des répercussions financières mondiales. Certains investisseurs expliquaient qu'un effondrement des marchés financiers chinois représenterait un risque plus important que la crise grecque...

Les sommes en jeu sont beaucoup plus importantes dans le cas de la Chine. La récente chute des cours sur les marchés financiers chinois correspond par exemple à environ 2.900 milliards d'euros de perdus, ce qui équivaut à seize fois le produit intérieur brut de la Grèce en 2014... Même s'il est possible depuis novembre 2014 pour les investisseurs étrangers d'acheter via Hong Kong des titres cotés à Shanghai, moins de 5% des titres émis sur le territoire chinois sont actuellement entre les mains d'investisseurs étrangers, et les marchés financiers chinois sont encore relativement peu développés et connectés au reste du monde. Pour cette raison, la transmission internationale d'une crise boursière chinoise ne passerait pas par ce canal.

En revanche, une accélération du ralentissement économique provoquée par une crise boursière pourrait impacter le reste de la planète par le biais d'une baisse des importations chinoises et surtout d'une vente massive de devises, et donc de l'abandon progressif des bons du Trésor de la zone euro et des États-Unis détenus par la Chine, afin de faire face au départ des capitaux étrangers. Les investisseurs étrangers n'ont d'ailleurs pas attendu la crise boursière pour quitter le pays: depuis le deuxième trimestre de 2014, la balance financière de la Chine est négative, ce qui révèle la hausse des investissements directs chinois à l'étranger mais surtout la fuite des capitaux étrangers, notamment des capitaux spéculatifs (souvent réunis sous le terme de "hot money") difficilement contrôlés par les autorités, inquiets du ralentissement économique observé depuis 2011 et profitant du retour de la croissance aux Etats-Unis.

Depuis janvier 2015, les réserves de change chinoises ont d'ailleurs commencé à chuter sous l'impact de ces sorties de capitaux et de la volonté de la banque centrale d'éviter une dépréciation du yuan pouvant accélérer la fuite des investisseurs étrangers. Si cette sortie des capitaux est dangereuse pour l'économie chinoise, elle l'est donc aussi pour l'Europe et les Etats-Unis en raison des réactions de la banque centrale et des effets néfastes pour nos économies du débouclage du carry-tradeactuel (appréciation des monnaies, nouvelles bulles spéculatives, emballement du crédit...)..

Comment voyez-vous l'évolution des Bourses chinoises ? (Lundi 13 juillet, l'indice de Shenzen a bondi de 4,18% et celui Shangai de 2,39% ).  L'Etat peut-il enrayer durablement leur déclin grâce à ses mesures d'urgences ?

L'Etat a effectivement été très réactif face à la baisse des cours. Une centaine de grands groupes publics ont par exemple reçu l'interdiction de vendre des actions de leurs filiales cotées en Bourse, et des gels de procédures d'introduction en Bourse furent décidés. De même, les échanges furent interrompus sur 1.300 entreprises cotées, ce qui correspondait à 40% de la capitalisation boursière chinoise, et les gestionnaires de fonds furent encouragés à racheter des milliards de yuans de titres pour enrayer la chute des cours. Les mesures prises la semaine dernière restent exceptionnelles de par leur caractère autoritaire, avec par exemple l'obligation pour les plus gros investisseurs de racheter des titres et l'interdiction d'en vendre. Couplées à une interdiction pour les médias d'évoquer la crise boursière, ces mesures coercitives ont évidemment permis d'enrayer la chute des cours depuis le 9 juillet.

Malheureusement, s'il veut renforcer la crédibilité de sa libéralisation financière et faire du renminbi (autre nom du yuan, ndlr) une monnaie internationale, le gouvernement ne pourra pas continuer à adopter de telles mesures pour empêcher une chute des cours inéluctable (malgré la récente baisse de 30%, on estime que ces derniers sont encore surévalués relativement à la valeur fondamentale des entreprises cotées).

Quel serait l'impact d'un nouvel effondrement des Bourses chinoises sur l'économie du pays et notamment sa croissance plusieurs fois revue à la baisse ?

Le président Xi Jinping évoquait en mai 2014 une "nouvelle normalité" pour la croissance économique chinoise, acceptant notamment le ralentissement structurel lié à la hausse des coûts du travail et à une moindre productivité. Depuis 2011, la croissance du PIB n'a effectivement pas cessé de ralentir, avec une prévision de 7% en 2015 contre une moyenne proche de 10% durant la décennie 2000. Ce que ne révèle pas cette croissance qui reste élevée, c'est que tous les secteurs de l'appareil productif sont en difficulté, avec par exemple une chute des ventes d'automobiles de 11% entre mars et avril 2015 et une baisse de la production dans ce secteur de 8,9% en avril, et qu'une part importante de l'augmentation du PIB repose sur l'essor de secteurs spéculatifs comme l'immobilier ou la finance ainsi que sur le maintien en activité d'entreprises publiques présentant des surcapacités de production. Un nouvel effondrement des Bourses chinoises risquerait de renforcer l'inquiétude des investisseurs et d'accélérer la fuite des capitaux, évolution qui serait facilitée par la libéralisation financière que le gouvernement souhaite achevée d'ici 2020. Le soutien artificiel apporté à la croissance du PIB ne pourrait alors perdurer.

Karl Marx à Pékin : Les racines de la crise en Chine capitaliste(Editions Demopolis, 2014

 

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Une taxe poids lourds régionale pour financer le tunnel Lyon-Turin ?

Par Le 14/07/2015

Une nouvelle taxe régionale sur les poids lourds circulant sur les routes alpines pourrait financer le tunnel ferroviaire Lyon-Turin.
Une nouvelle taxe régionale sur les poids lourds circulant sur les routes alpines pourrait financer le tunnel ferroviaire Lyon-Turin. (Crédits : © Michael Buholzer / Reuters)
Neuf mois après l'abandon de l'écotaxe poids lourds, deux députés proposent d'en mettre en place une version régionale afin de financer une partie du tunnel ferroviaire entre la France et l'Italie. Un rapport est remis ce lundi au Premier ministre.

Comment financer la construction du tunnel ferroviaire entre Lyon-Turin, cette ligne de 140 kilomètres dont 86 km enterrés ? Après l'abandon de l'écotaxe poids lourds il y a neuf mois, le député PS Michel Destot et le sénateur Michel Bouvard (Les Républicains) envisagent une taxe pour ces mêmes véhicules au niveau régional. Elle concernerait les camions qui utilisent les autoroutes alpines.

Une taxe pour assurer 60% du financement du projet

En effet, l'Etat doit trouver 200 millions d'euros par an pendant une dizaine d'années. Si l'Union européenne (UE) prend en charge 40% des 8,6 milliards d'euros estimés pour les travaux, la France et l'Italie doivent quant à elles se partager les 60% restants. Au total, l'Hexagone devra payer 2,2 milliards d'euros pour financer ce projet de tunnel ferroviaire. Une partie de la somme viendrait d'un financement budgétaire ordinaire, l'autre de cette taxe régionale qui financera à hauteur de 60% de la part française, rapporte Michel Bouvard. L'élu précise qu'elle devra être "supportable " pour la profession.

Une taxe flexible

Pour cela, Michel Bouvard et  Michel Destot proposent qu'elle soit "modulée dans le temps et dans l'espace"  et selon le tonnage des véhicules. Son coût doit figurer obligatoirement sur les factures des donneurs d'ordres pour ne pas pénaliser les transporteurs routiers. D'ailleurs une alternative est envisagée : mettre à contribution les sociétés d'autoroutes, au nom de leurs apports dans le programme d'investissement en matière de transports.

(Avec Reuters)

 

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Pourquoi le déficit des hôpitaux publics augmente

Par Le 14/07/2015

Selon la Fédération hospitalière de France (FHF), le déficit de l'hôpital public en 2014 s'explique par l'annulation de crédits par le gouvernement
Selon la Fédération hospitalière de France (FHF), le déficit de l'hôpital public en 2014 s'explique par l'annulation de crédits par le gouvernement (Crédits : © Dado Ruvic / Reuters)
En 2014, le déficit des hôpitaux s'est élevé à 398 millions d'euros. La Fédération hospitalière de France (FHF) dénonce la stratégie d'abandon de l'hôpital public par l'Etat. Elle met en avant le milliard d'économies réalisé l'année dernière.

Dans le rouge. Une nouvelle fois. En 2014, le déficit des hôpitaux s'est élevé à 398 millions d'euros. Il s'élevait à 312 millions d'euros en 2013. Si l'on tient compte des cessions d'actifs, le déficit est cependant moindre puisqu'il s'élève à 247 millions d'euros.

Face à cette situation, la Fédération hospitalière de France (FHF) refuse que l'hôpital public soit montré du doigt et dénonce tout procès en gabegie alors que le gouvernement tente par tous les moyens de réduire le déficit du régime général de la sécurité sociale.

En réalité malgré l'activité soutenue, les hôpitaux publics ont maitrisé leur budget : l'écart entre l'évolution naturelle des dépenses (3,6%) et les recettes réellement perçues (1,7%) démontre une performance budgétaire mais aussi une performance économique (productivité) remarquables. Le gain est estimé en effet à près de 1 milliard d'euros ! Soit autant d'économies pour la solidarité nationale ", explique la FHF dans un communiqué.

Une stratégie défensive et offensive

Et de poursuivre : " La FHF salue la performance des professionnels, mais cette politique a une limite. Elle privilégie le court terme au long terme ! Les hôpitaux publics ont vu leur capacité nette d'autofinancement chuter globalement de 5,9% et les CHU de 10,7%. En outre les emprunts ont diminué de 26% et l'investissement réel des établissements a baissé de 14% ".

La FHF ne se contente pas de se défendre. Elle attaque également. Dans son viseur, l'Etat. " La FHF rappelle que les pouvoirs publics ont mis sciemment les hôpitaux en déficit en 2014. En effet, si les crédits de l'Objectif nationale des dépenses d'assurance-maladie (ONDAM) votés par le Parlement, sur proposition du gouvernement, avaient été entièrement distribués, les hôpitaux auraient atteint l'équilibre ". Concrètement, que s'est-il passé en 2014 ?

Des crédits annulés

L'année dernière, le gouvernement a tout simplement annulé 430 millions d'euros de crédits mis en réserve. Précisément, 250 millions d'euros ont été gelés dans les fonds pour les soins de suite et de rééducation, et la psychiatrie. L'exécutif a également supprimé 180 millions d'euros initialement dédiés aux missions d'intérêt général. Ce gel de crédits n'est pas inédit. Le gouvernement est coutumier du fait pour se constituer une réserve en cas de dérapage excessif et brutal des dépenses.

Or, il n'y a pas eu de dérapage excessif l'année dernière, la France ayant été heureusement épargnée dans le domaine sanitaire. Aucune épidémie de grande ampleur n'a été signalée. Il faut remonter à 2009-2010 pour observer la dernière épidémie de masse en France. A l'automne 2009 et jusqu'en janvier 2010, le virus de la grippe A (H1N1) avait fait 312 victimes. Selon la Cour des comptes, les coûts de vaccination et de prévention des risques de contamination s'étaient élevés à 662,6 millions d'euros. Un montant nettement supérieur aux 510 annoncés alors par le ministère de la Santé.

L'Etat maintient la pression

En supprimant les lignes de crédit dédiées à l'hôpital public, le gouvernement a donc puisé dans les crédits accordés à l'hôpital pour réduire le régime général de la Sécu. En mettant dans le rouge les comptes de l'hôpital public, consciemment ou inconsciemment, il continue de faire pression et légitime les prochains tours de vis budgétaires. En juin, en détaillant au Conseil de l'Union européenne sa stratégie pour atteindre les cibles de finances publiques recommandées par Bruxelles, le gouvernement a acté une nouvelle réduction de l'ONDAM à 1,75% en 2016-2017 pour permettre la réalisation de 425 millions d'euros d'économies.

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Mag90Productions-Groupe et Magazines-Groupes dans l'économie!

Par Le 02/06/2013

Vous avez surement envie de mieux nous connaitre? Alors tout cella vas être possible! Nous allons noter et commenter comment évolue les deux groupes suivants (Mag90Productions-Groupe et Magazines-Groupes) ainsi que leurs filiales!

Nous comptons mettre à jours pas mal de nos services! Financement, note des groupes, commenter les groupes et encore plus..

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Nous commencerons à noter les Groupes concerner à partir du 03/06/2013 à 00h00 .. Toutes les informations nécessaire à connaitre serrons donner dans les commentaire de celui-ci! 

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Economie Française!

Par Le 30/04/2013

Un pays qui est certes grand. Ce pays dispose de l'une des armée la mieux entraîner aux monde, les matériaux les plus rare et j'en passe.. Et mal grès tout cella elle arrive à être en difficulté économique!

Elle à même prévue de supprimer de 14 000 à 34 000 Poste (Dans l'armée) entre 2015 à 2019! Bien que notre armée ne dépasse pas les 115 000 soldat perdre encre 34 000 poste (+54 000 depuis les 4 dernière année) ramènera à croire qu'ils veulent anéantir l'armée Française! La France à une image à défendre, celle d'une grande puissance indépendante! Et non une demis puissance!

Le résulta de la France!

  • Dette => 1 800 Milliard d'€uro
  • PIB => 1850 Milliard d'€uro
  • Dirigeant => Dirigeant par des incapable! (Faut dire ce qui est, jamais d'accord ''Sauf pour mettre des taxes et augmenter les impôts'')
  • Autorité de la Concurrence => Interdit toute les entreprises digne de leurs nom de racheter d'autres entreprises en difficulté. (Ce qui à grave encore plus l'économie Française) et j'en passe..

Je suis certainement pas un ''Pro'' dans l'économie Française mais il faut avouer que les dirigeant ne font pas vraiment grand choses pour amélioré à situations économique Française..

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Collaborations entre filiales!

Par Le 16/04/2013

Nous sommes en train de Collaborer avec nos autres groupes filiales, nous collaborons avec Mag90Productions-Groupe, TheClassement, Magazines-MarchéGroupes et NB.Banque!

Nos collaborons sur ces projets:

  • Seconde monnaie. ( Afin de proposer aux événements une seconde monnaie afin qu'il n'ai pas à vendre des services en €uro qui risque de leurs coûter chère en Taxes et pour d'autres raisons.. )
  • Financement de Projet. ( Nous aidez à financer tout les projets que les autres filiales et nous même avons à produire )
  • Achats de nouveau matériaux. ( Pour acheter de nouveaux matériaux pour tout nos groupes! )
  • Financement des Groupes. ( Pour financer les groupes et nous même )
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Informations utiles!

Par Le 16/04/2013

Vous êtes à la recherche d'une banque ou d'une entreprises de financement, bien regarder toutes ces banque et autres établissement bancaire, financière etc..

Nos nouveauté:

Dette Française: La France est actuellement endetter à hauteur de + 1 850Milliard d'€uro.. Les ministre Français des finances et hollande annonce qu'ils ferons tous pour maintenant le Déficit sous 3%..((Sources national))

CAC40: La célèbre bourse Française ''CAC40'' est largement sous évoluer ((Source personnelle))